Marie (2002)

La chanson

Marie sur les ondes depuis le mois d’août, sort en single le  et précède celle de l’album À la vie, à la mort ! (4 novembre), dont elle est le titre phare.

Composée par Gerard De Palmas, la mélodie est magnifique mais le texte fleure l’à peu près, même Johnny en convient : « De Palmas lui-même est incapable d’expliquer ce que ça dit! »

La chanson « Marie » est une déclaration d’amour intense où Johnny Hallyday exprime ses sentiments profonds envers une femme nommée Marie. Les paroles révèlent une relation passionnée et soulignent l’importance de l’amour dans la vie du chanteur.

La voix puissante et émotionnelle de Johnny contribue à transmettre l’intensité des sentiments exprimés dans la chanson. L’interprétation passionnée de Johnny ajoute une dimension supplémentaire à cette ballade romantique.

« Marie » est rapidement devenue l’une des chansons emblématiques de Johnny, appréciée pour sa sincérité et son expression émotionnelle. Elle a touché de nombreux fans et a contribué à renforcer l’image du chanteur en tant qu’artiste capable de transmettre des émotions profondes à travers sa musique.

Le clip

Johnny choisit Jérôme Cornuau pour sa réalisation, le cinéaste des «brigades du tigre» (2006)

Le clip de Marie est tourné à Crosne le 7 septembre 2002, sur les ruines d’un ancien site industriel, l’entreprise Baille-Lemaire, ayant notamment abrité les Câbleries de la Seine, entreprise fondée par Pierre Dreyfus, le fils du capitaine Alfred Dreyfus, en 1935.

Le clip est tourné sur le site dit de le 7 septembre 2002. Un lieu qui n’avait pas été choisi par hasard. « Il était en pleine démolition et correspondait à l’ambiance de guerre recherchée, explique Michaël Damiati, maire de Crosne. De la friche industrielle, il ne reste plus que l’horloge engoncée au milieu d’immeubles d’habitation récents. Tout un quartier est sorti de terre à cet endroit. Le tournage du clip de « Marie » a fait vivre une dernière fois l’ancienne usine construite en 1892, où des lunettes ont d’abord été fabriquées avant de devenir en 1935 après le rachat par Pierre Dreyfus, le fils du célèbre capitaine, la « câblerie de la Seine ».

Johnny s’inspirera du film Stalingrad de Jean-Jacques Annaud (qu’il a adoré) et en fera, dans une scène de combat urbain, l’histoire d’un sniper planqué dans une tranchée avant un dernier assaut : cerné par des soldats, acculé au milieu des ruines, comprenant que la fin est proche, il écrit une lettre à la femme qu’il aime, nommée Marie.

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