Jeune Homme (1968)

L’album

Jeune Homme, 10e album studio de Johnny Hallyday, sort le 24 juin 1968.

Cet album (référence originale : Philips 844855 BY) n’a en fait pas de titre : le recto de la pochette – total look psychédélique – n’indique que Johnny et en dessous dans un encadré le détail des chansons. L’album est communément appelé Jeune homme, titre de la première chanson du disque.

Dans cet album aux multiples influences, les bons titres sont légion.

L’album est enregistré à Paris aux studios Blanqui et la Gaïté et à Londres au studio Chappel Recording.

Il n’y a que 3 adaptations de titres anglo-saxons et Johnny participe à la composition de 4 titres. Mick Jones en signe 3 (2 en collaboration) et Tommy Brown en compose 3 également (2 en collaboration).

Aux musiciens attitrés de Johnny, The Blackburds, s’ajoute Jimmy Page (qui avait précédemment enregistré avec Johnny la chanson Pschedelic en 1967) à la guitare sur À tout casser. C’est le deuxième guitariste anglais légendaire à accompagner Johnny après Jimi Hendrix.

Il reprend 3 supers 45T (seule une chanson n’y figure pas, Le Ciel Nous Fait Rêver)

  • Sur le 437439 : Jeune Homme, Au pays des aveugles Je n’Ai pas voulu croire et Entre mes mains (qui sera sur Reve et amour)
  • Sur le  EPH1560 du 8 avril 1968  : Cheval D’Acier, À Tout Casser, Ma vie à t’Aimer et Quand l’aigle est blessé
  • Sur le 437395 : L’histoire de Bonnie and Clyde, Le mauvais rêve, Mal et Hitparade

Les chansons

  • Jeune homme de Jacques Revaux – pour la 1ere fois avant une incursion en 1969 et une vraie collaboration en 1976 et 1977 – et Ralph Bernet. Pop élégante au ton grave à la MOODY BLUES, suite de Génération Perdue. Une sorte de grand frère vaguement condescendant face au chaos provoqué par des garnements un peu trop turbulents : Jeune homme – Tu parles comme un homme – A croire que dans la vie – T’as tout appris.
  • Je n’ai pas voulu croire d’Éric Charden et Long Chris. Une occasion manquée assez funeste sur fond d’orgue que Johnny s’arrache comme un drame

et au Palais des Sports en 1969

  • Au pays des aveugles de Mick Jones, Tommy Brown et Long Chris.  Arrangement baroque et teinte psychédélique bien éloignés du rock brut des débuts. Peut être une marque de sympathie pour la révolte qui vient de secouer la France au printemps Quand profonde est la blessure – Quand pas une feuille ne bouge – Quand le poignard devient rouge – Il faut tourner cette page » –  Le contraire du titre, Jeune homme !
  • À tout casser écrite par Johnny Hallyday, Georges Aber et Tommy Brown, elle est utilisée dans le générique de début du film du même nom (1968). Johnny l’a également sortie en single (Philips B 370.639 F avec Cheval d’acier ) et sur son album Jeune homme. Avec Jimmy Page aux guitares, c’est une musique psychédélique-rock toujours atomique, 50 ans après.

A Dim Dam Dom le 14 avril 1968

Dans des extraits du film

Au Palais des Sports en 1969

Au Parc des Princes 93

  • Cheval d’acier de Johnny Hallyday, Mick Jones et Georges Aber. Une ode a la moto

Dans 5 colonnes a la une

et au Palais des Sports le 4 mai 1969

et au Palais des Sports en 1993

  • Quand l’aigle est blessé de Johnny Hallyday, Jean Bernard et Long Chris. Un texte et une mélodie raffinés – avec notamment la flûte traversière – qui sont portés par l’interprétation tout en délicatesse de Johnny.

au programme de « TILT » du 3 février 1968 avec Sylvie Vartan, tous deux style années 30

Dans Dim Dam Dom le 14 avril 1968

  • Le ciel nous fait rêver de François de Roubaix, Johnny Hallyday et André Salvet. Arrangement sophistiqué et interprétation fine de Johnny pour le générique de la 2eme saison de la série Les chevaliers du ciel . Pour la 1ere, Johnny co-compose la musique avec Bernard Kesslai sur des paroles signées Jacques Chaumelle de la chanson Les chevaliers du ciel, texte repris pour la 3eme saison. Pour la 2eme saison, ainsi que la 3eme, la musique est composée par François de Roubaix mais la chanson générique de la 2eme saison est  Le Ciel Nous Fait Rêver
  • Hit-parade (du film Les Poneyttes) de Tommy Brown et  Georges Aber qui décrit avec humour les vicissitudes du faiseur de tubes et de la célébrité.

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