One-man-show, rocks et variétés (1976–1981) … en 1978

Le 11 janvier 1978, Johnny, invité de Jean-Loup Lafont dans l’émission Basket sur Europe 1, interprète la quasi-totalité du tour de chant que le public pourra entendre durant sa tournée d’hiver.

Le 1er février paraît le nouveau 45T (Philips 6172 092) extrait de l’album C’est la Vie : J’ai oublié de vivre, ballade signée Pierre Billon qui met en scène la propre vie du chanteur, et ce avec un doublage de voix qui rappelle le très beau Mes yeux sont fous. Près d’un million d’exemplaires seront écoulés. En face B, Les filles du paradis raconte l’étrange histoire d’un mort qui cherche les plus belles filles du monde en son nouveau royaume

Le 15 février démarre une tournée en France et en Suisse de trente dates.

En avril, le chanteur organise une équipée aux Etats-Unis avec Michel Sardou. La descente des rapides du Colorado en 3 jours sera diffusée et commentée à la télé lors d’un Grand Échiquier spécial de Jacques Chancel, le 31 août.

Johnny et Miche Sardou sur le Colorado 1978

En juin 1978, Sylvie est en tournée au Japon alors que Johnny est juré au 7ème festival de musique de Tokyo. Dans une séquence filmée pour Le grand Échiquier, en train de fêter le 35ème anniversaire de Johnny dans un restaurant japonais, puis avec Catherine Deneuve au festival

Le 14 juin, la chanson Elle m’oublie, ballade sobre entièrement écrite par Didier Barbelivien est le premier extrait de l’album Solitudes à deux  Michel Mallory compose pour la deuxième face du 45T (6172 158), « La première pierre« , countrysant.

Le 21 juin est publié son 24eme album, Solitudes à deux, enregistré en 5 jours en avril et mai. Sur la photo noir et blanc de la pochette on voit le chanteur avec les chiens… de Gérard Lenorman. L’album, pour lequel Jacques Revaux cède la place de directeur artistique à Eddie Vartan, présente les deux aspects de Johnny : ballades sur la première face, morceaux plus musclés (Va te cacher) ou country (Le pétrole) sur la seconde.

Le 27 juin marque le coup d’envoi de la tournée d’été, qui s’achève aux arènes de Béziers le 12 août, par un concert avec Sylvie. Ensemble, ils chantent (à la fin du tour de chant de Johnny) Te tuer d’amour et It’so easy. Le concert est retransmis en direct sur Europe N°1, avec Carlos en co présentateur (il a chanté juste avant Sylvie Vartan). De très nombreux titres de l’album Solitudes à deux sont du tour de chant.

Dans le Numéro Un Michel Sardou du 1er juillet 1978,  Johnny a chanté :

  • Elle m’oublie
  • La musique que j’aime avec E.Mitchell et M.Sardou
  • La fille du square

Le 31 août, Johnny reçoit le grand prix de la SACEM pour son tube de l’été Elle m’oublie.

Johnny et Didier Barbelivien

Le 31 août pour Le grand échiquier, Hallyday by Hallyday,

1978 le grand echiquer

outre les deux reportages du Colorado et du Japon,  on y voit entre autres :

  • Johnny en studio pour Cet homme que voilà et Le pétrole
  • chantant Gare au gorille
  • Johnny be good
  • Gabrielle
  • Joue pas de rock’n’roll pour moi
  • I got a woman
  • Confessions (Je suis seul)
  • Loving you
  • Heu Joe
  • La musique que j’aime
  • Whole lotta shakin’goin’on
  • Si j’étais un charpentier

C’est le 31 août aussi que Johnny reçoit le grand prix de la SACEM pour son tube de l’été Elle m’oublie, énorme hit comptant parmi les plus importants de la décennie

Cette année-là, Antoine avec Les Élucubrations revisited donne une suite à son succès de 1966 et à nouveau interpelle Johnny qui, cette fois, ne répond pas.

Le 11 octobre, Revoilà ma solitude, nouvel extrait de l’album, une ballade de Kenny Rogers adaptée par Mallory qui passera presque inaperçue malgré le magnifique costume perlé de Johnny sur la pochette. En face B, La fille du square est signée Franck Langolff.

En novembre, Johnny est aux Etats-Unis où il y enregistre à Los Angeles sous la houlette du producteur de Stevie Wonder, Bob Margouleff, de nouveaux titres pour l’album  Hollywood.

NB : En 2017, apprenant le décès de Johnny, Bob Margouleff dira :

On n’a fait qu’un album ensemble mais j’avais beaucoup d’affinité pour lui. C’était une belle âme et un grand chanteur. Je l’appelais le  »Rod Stewart français ». Il avait une énergie rock and roll brute et une grande authenticité. Il a vécu pleinement. Malheureusement, il en a payé le prix. Mais comme les grands artistes, il est immortel et continuera de vivre grâce à sa musique qui a touché des millions de personnes.
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et sur le fait que Johnny ait voulu faire cet album a Los Angeles

Il aimait la ville, et il voulait expérimenter avec un son différent. Il avait entendu parler de moi au studio Record Plant. Je savais qu’il était célèbre en France mais je ne pensais pas pouvoir l’aider car je ne parlais pas français. Il a fait venir un producteur vocal de Paris, j’ai recruté une section rythmique américaine et puis on a fait le découpage de l’album. La pochette résume bien le concept. Au recto, c’est Johnny dans un costume, devant une villa magnifique. Au verso, on voit que ce n’est qu’un décor de cinéma. Il était fasciné par ces deux visages d’Hollywood, la lumière et les ténèbres, le rêve et le cauchemar.
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En tournée d’hiver pour 3 mois à travers la France et la Belgique, il entame son tour de chant par une rareté inédite sur scène, Tu me quittes, chanson méconnue de l’album Johnny, reviens ! Les Rocks les plus terribles. Les chansons J’ai oublié de vivre  ainsi que Tant pis… c’est la vie de l’album C’est la vie sont au programme.

Vers One-man-show, rocks et variétés (1976–1981) … en 1979

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