Tour Eiffel 2000

• Le concert
• L’album

Le concert

En 2000, Johnny Hallyday a donné un concert mémorable à la Tour Eiffel pour célébrer ses quarante ans de carrière. Ce concert gratuit s’est tenu le samedi 10 juin 2000 devant entre 800’000 et un million d’adorateurs comprimés sur les 250’000 m2 que compte le Champs-de-Mars pour le faire entrer définitivement dans le Panthéon des Grands Hommes, et a été suivi par 8 millions de téléspectateurs. 

Le concert complet

Ce concert sous la Tour Eiffel fut incontestablement un des épisodes les plus glorieux de sa longue carrière. Et Johnny fut à la hauteur de l’enjeu. 

“Le Monde » consacre toute sa dernière page à Johnny avec : Compte rendu et critique positive du concert : «Lui seul pouvait se permettre de relever un tel défi parce qu’il a le charisme indispensable pour soulever les foules et aussi le répertoire qui touche les cœurs avant l’intellect, écrit Jean-Luc Wachthausen dans Le Figaro. Lui seul, enfin, symbolise cette audace, ce goût du risque, cette générosité qui, depuis quarante ans, ne l’ont jamais quitté et lui donnent des ailes. En cette nuit, sa victoire était d’autant plus belle. »

« La clameur… comment oublier cette clameur ? Je n’arrivais pas à y croire. C’était comme dans un rêve. Le plus beau et le plus merveilleux des rêves de rocker. Les mots et les superlatifs manquent pour exprimer l’intensité de mes émotions. Je n’ai pas vu le concert. Je l’ai fait. Je l’ai vécu. » [Destroy]

Le projet initial de ce spectacle gratuit sponsorisé conjointement par la Mairie de Paris, RTL, TF1 et Universal Music prévoyait une scène mobile partant de l’Arc de Triomphe pour rejoindre à 2km/h la Place de la Concorde. Mais les problèmes de sécurité insolubles soulevés par un tel plan firent renoncer la Mairie et la Préfecture de Police. C’est finalement aux pieds de la Dame de fer parisienne, que Marck Fisher installera son décor. Une scène de 25 mètres de large sur 20 de profondeur.

Après une rapide démonstration des Tambours du Bronx, un Johnny christique en tenue Gucci veste grise et pantalon noir apparait dans l’explosion d’une sphère lunaire, visiblement bouleversé par l’océan humain qui lui tend les bras jusque sur le seuil de l’Ecole Militaire. Il se ressaisit en quelques secondes, et entame Allumer le feu. C’est parti pour un show de presque trois heures, durant lequel se succèderont ses plus grands succès, et quelques invités surprises.

• Allumer le feu

• Je suis né dans la rue

• Je veux te graver dans ma vie

• Le pénitencier

• Quelque chose de Tennessee – il me manque le phrasé de piano

• Vivre pour le meilleur avec Sonia Lacen

• Sang pour sang

• Medley :
  • Noir c’est noir
  • Jusqu’à minuit
  • Si j’étais un charpentier
  • Joue pas de rock’n’roll pour moi

• Deux étrangers

• Ma gueule avec Les Rita Mitsouko

• Le feu avec les danseuses du Crasy Horse, Johnny se régale !

• Medley instrumental :
  • James Bond Theme
  • Mission impossible
  • Peter Gunn

• Que je t’aime

• Fils de personne avec Jean-Louis Aubert

• Quelques cris

• Le bon temps du rock’n’roll

• Le chanteur abandonné, sans saxo et très proche de sa version originale

• Gabrielle

• Derrière l’amour

• Qu’est-ce que tu croyais : avec les arpèges de Brian Ray au milieu de « Qu’est-Ce Que Tu Croyais ? », quel bonheur de retrouver cet inédit de l’année 79, un de ses meilleurs titres de l’époque. 

• La musique que j’aime avec Florent Pagny et Nawfel à la guitare

• L’envie

• Aimer vivre : un solo de saxo, c’est rare pour Johnny en live. Du coup, les Vine St. mettent les bouchées doubles sur ce glorieux final très gospel et énergique. Cette chanson a vu un Johnny comme, de mémoire de fan, on ne l’avait pas apprécié depuis des années : enchaînant les fausses sorties pour faire monter la température, encourageant son orchestre dans une succession de prouesses instrumentales et, surtout, offrant un aperçu d’une danse du pelvis que son idole de jeunesse le « King » Presley n’aurait sans doute pas renié.

• Non, je ne regrette rien avec Yvan Cassar au piano

Les coulisses

L’album

Dès le 30 juin, le 21e live 100 % Johnny : Live à la Tour Eiffel, réalisé par Yvan Cassar, Thierry Rogen et Yves Jaget, est disponible (ce live ne connaîtra pas de diffusion vinyle).

La playlist (@)

Références originales :

• 30 juin 2000 : Double CD (25 titres – récital intégral) – Mercury Universal 542835-2
• édition 2003 double CD (25 titres – avec son remastérisé) – 077 231-2

Singles extraits de l’album :

• CD promo hors-commerce monotitre – Quelques cris – Mercury Universal 9450
• 2 octobre 2010 : Quelques cris (version studio, album Sang pour sang – Quelques cris (version live à la tour Eiffel) – référence originale : Mercury Universal 562 895-2 (pochette simple et pochette ouvrante)
• sort également en maxi 45 tours (vinyle transparent) – référence originale : Mercury Universal 562 912-2

• 1. Introduction (instrumental)
• 2. Allumer le feu
• 3. Je suis né dans la rue
• 4. Je veux te graver dans ma vie
• 5. Le Pénitencier
• 6. Quelque chose de Tennessee
• 7. Vivre pour le meilleur avec Sonia Lacen
• 8. Sang pour sang
• 9. Medley : Noir c’est noir Jusqu’à minuit Si j’étais un charpentier Joue pas de rock’n’roll pour moi
• 10. Deux étrangers
• 11. Ma gueule avec Les Rita Mitsouko
• 12. Le Feu
• 13. Medley instrumental : James Bond Theme Mission impossible Peter Gunn
• 14. Que je t’aime
• 15. Fils de personne avec Jean-Louis Aubert
• 16. Quelques cris
• 17. Le Bon Temps du rock and roll
• 18. Le Chanteur abandonné
• 19. Gabrielle
• 20. Derrière l’amour
• 21. Qu’est-ce que tu croyais
• 22. La Musique que j’aime en duo avec Florent Pagny et Nawfel
• 23. L’Envie
• 24. Aimer vivre
• 25. Non, je ne regrette rien