Pavillon de Paris – 1979

Le concert

Le costume que Johnny porte au cours de son show estt signés Christian Dior. Dans la premiere partie, d’inspiration futuriste, il est réalisés tout en cuir argent et accompagné de lunettes ornées de lasers rudimentaires pour la chanson qui donne son nom à la tournée.

Du 18 octobre au 25 novembre 1979, Johnny Hallyday se produit au Pavillon de Paris. Le spectacle auquel assistent 250 000 spectateurs, est mis en scène par Bernard Lion.

Depuis longtemps, Johnny  veut chanter une histoire. Déjà, ce désir le conduit à enregistrer le double album Hamlet en 1976. L’opéra-rock sera un échec commercial et il renonce à le monter sur scène.

En revanche en 1979, il est L’ange aux yeux de laser, sur un thème de science-fiction. Johnny a choisi ce genre pour faire plaisir à son fils, David, fan du film de George Lucas, La Guerre des étoiles (1977).

Avec un imposant groupe en effet, beaucoup de choeurs, énormément de cuivres et 2 claviéristes

Les anciennes chansons comme les nouvelles créées pour l’occasion déroulent la trame d’une histoire servie par une multitude d’effets spéciaux : Une guerre inter-galactique fait rage, quant L’ange aux yeux de laser, un être à l’aspect humain, arrive sur terre en vaisseau spatial. Fort de ce regard qui jette des éclairs, il chante à qui veut l’entendre qu’il est un être qui a traversé tous les temps : « Les pyramides, les temples d’Angkor, Hiroshima, Sodome et Gomorrhe, du pire au meilleur moi j’étais là » et ce même s’il n’est le Fils de personne et qu’il est seul Comme le soleil. Sur terre il connait l’amour et ses vicissitudes… Un amour qui, il le clame se brise Entre mes mains et il peut toujours chanter Moi, je t’aime et qu’une certaine se fout de sa gueule, il réalise alors que véritablement La terre promise n’est jamais là où on espère la trouver. Comme un ennui ne vient jamais seul, un tribunal interplanétaire l’emprisonne dans un pénitencier, ce qui pour lui sonne La fin du voyage. Ces juges sont aussi ces bourreaux et l’ange aux yeux de laser se voit condamné à mort pour s’être humanisé. C’est vainement qu’il supplie Sauvez-moi dans un vibrant et déchirant chant contre la peine de mort, avant de finir foudroyé sous des lasers.

En seconde partie, qui débute avec la reprise de Lucille, Johnny Hallyday donne une récital plus coutumier avec la reprise de nombreux succès anciens et récents, pour plusieurs empruntés aux albums Solitudes à deux et Derrière l’amour. Quelques chansons nouvelles sont également au programme : Qu’est-ce que tu croyais, C’est mieux ainsi, et Toujours là. Cette dernière fait allusion à ces débuts et aux nombreux détracteurs qui prédisaient alors qu’il ne durerait guère. Vingt ans plus tard, Hallyday ironise, affiche et chante sa fierté et sa reconnaissance au public : « Comme un forcené, je me suis juré de ne jamais faiblir de ne jamais trahir, tous ceux qui dans le noir ont tant besoin d’espoir – Et voilà on est toujours là, vous et moi n’en resteront pas là ».

Une séquence rock and roll consacre une large place à l’album Johnny, reviens ! Les Rocks les plus terribles (Rien que huit jours, Ô Carole, Franckie et Johnny), avant que Le bon temps du rock and roll, dans une version plus longue et plus rythmée, ne termine le show.

Johnny est dans une forme vocale olympique tout du long. On entend le gain rauque du timbre de sa voix qui sera celui des années à venir.

Durant la séquence rock and roll, chaque soir, Johnny est accompagné au piano par Gilbert Montagné qui voit ainsi sa carrière relancée. Reconnaissant, il consacre en 1981, une chanson à Johnny Hallyday, simplement nommée Johnny, sur laquelle un couplet évoque cette complicité scénique.

Le soir de la dernière, Johnny Hallyday chante avec :

  • Eddy Mitchell sur Blue Suede Shoes, Tutti Frutti et Be Bop a Lula
  • Sylvie Vartan sur Le bon temps du rock and roll
  • et son fils David, lui fait la surprise de l’accompagner à la batterie sur Rien que huit jours.

Ma gueule s’impose au public et devient une énorme succès. Aux Rendez-vous du dimanche de Michel Drucker le 21 octobre 1979, c’est une séquence enregistrée durant les répétitions au Pavillon de Paris, sur des arrangements musicaux très différents de la version connue.

Équilibré ni trop rétrospectif comme 1976 ni trop déroutant (la plupart des morceaux familiers) et la dernière partie pour remettre en mémoire les meilleurs moments des rock les plus terribles

L’intégrale du concert audio…

et en video film super 8 pas forcément une bonne qualité mais avec le mérite d’exister

02/09/2021 les coulisses, document de J.H.

L’album

Pavillon de Paris : Porte de Pantin est le 8e album live de Johnny

Réalisé par Eddie Vartan, sous la coordination artistique de Lee Hallyday, l’album sort le 12 novembre 1979.

Référence originale  (668 10 11), le double album vinyle de 24 titres connait deux éditions avec des pochettes différentes : la premiere édition avec verso noir et encart intérieur donnant le détail des titres et des musiciens et la deuxieme édition avec un verso noir à photo centrale sous laquelle sont indiqués les titres et les musiciens.

L’édition CD de 1992 (510 198-2) est l’exacte reproduction de l’album vinyle de 1979.

L’édition CD de 2003 (077 195-2) propose l’intégralité du récital et restitue fidèlement la chronologie du tour de chant. Cette version présente bien des différences avec l’original de 1979, tant sur la durée des titres que sur les commentaires de Johnny au public avec 28 titres

Et aussi :

  • 45 tours avec Qu’est-ce que tu croyais et C’est mieux ainsi (juin 1979)
  • 45 tours avec Toujours là et La fin du voyage (octobre 1979)
  • 45 tours avec Ma gueule et Rien que huit jours (novembre 1979 – versions live)
  • 45 tours avec Ma gueule (version studio) et Comme le soleil (version live) (janvier 1980)

Les chansons

L’intégrale du concert en video

Johnny concerto est un prologue instrumental de Jean_Renard

L’ange aux yeux de laser de Jean Renard et Gilles Thibaut. Elle témoigne d’un certain renouvellement dans leur écriture en commu et rappelle que nous sommes en plein dans les années Star Wars

Fils de personne, dans une version meilleure qu’au Palais des Sports en 71

Comme le soleil de Jean Renard et Didier Barbelivien

Ma chérie c’est moi

Moi je t’aime de Jean Renard et Gilles Thibaut

Le Feu

Entre mes mains

Ma gueule

La terre promise

Le pénitencier dans une très bonne version

La fin du voyage, chanson méconnue du grand public mais appréciée par les experts de Johnny, composée par Jean Renard sur un texte de Pierre Billon, qui traduit un profond désenchantement évoquant le bilan d’une vie qui s’achève dans les remords.
Alors vous allez me jugez
Me mettre en cendre et puis souffler
Comprenez
Sans amour rien ne sert à rien

Sauvez-moi

Lucille

La première pierre

Toujours Là de Jacques Denjean sur la musique de Franck Langolff – lequel deviendra célèbre quelques années plus tard par sa collaboration avec Renaud et Etienne Roda-Gill (Morgane de toi – Joe le taxi etc)-, un morceau de bravoure sur scène qui sonne comme une mise au point avec son public. Le public avait pu déjà découvrir la chanson en exclusivité, lors de la diffusion télévisée du concert de l’Idole sur le Porte-avion Foch 5 jours avant la parution de l’opus chez les disquaires.

…Il y a dans mon métier
Des prostituées
Des seigneurs de la frime
Et des chasseurs de prime
Et ceux plein de tendresse
Pour les jours de détresse
Quelques-uns sans pudeur
Qui font monter
Dans certains ascenseurs
Qu’il faut leur renvoyer
A chacun son métier
Le mien est de chanter……

Derrière l’amour

Requiem pour un fou qui n’est pas sur le double album vinyle de 1979

Rock’n’roll man qui n’est pas sur le double album vinyle en 1979

C’est mieux ainsi de Franck Langolff et Pascal Lefèbvre

Gabrielle

Salut Charlie qui n’est pas sur le double album vinyle en 1979

Qu’est-ce que tu croyais adapté par Georges Terme du Rock’n’roll dancing de Fred et Steve Beckmeirr qu’il interpréta sur le Porte avion Foch dans une version longue et désespérée très différente de la version studio

Cet homme que voilà qui n’est pas sur le double album vinyle en 1979

Sur les 4 derniers, Gilbert Montagné est au piano :

Rien que huit jours

Frankie et Johnny

O Carole

Le bon temps du rock and roll

5 commentaires sur “Pavillon de Paris – 1979

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  1. bonjour
    vous faites du bon travail
    continuez
    je suis né à Roubaix le 16 juin 1954 et je collectionne les vinyles ;k7;cd; dvd ; livres , etc…de Johnny depuis mes 14 ans ;quand je l’ai découvert bien sur à la radio , mais au cinéma dans le film » à tout casser » qui passait dans un cinéma de quartier de Roubaix
    je l’ai rencontré à la sortie d’une radio parisienne où il faisait la promo de son film point de chute avec Robert Hossein et quelques autres personnes
    j’ai donc recueilli des autographes de e s messieurs
    très impessionné par leur gentillesse et simplicité…

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