La terre promise (1975)

Dans la foulée, la trilogie – après  Rock’ N’ Slow et Rock à Memphis –   s’achève à Nashville avec l’album La terre promise (9101 014) qui sort le 17 septembre 1975

Ce nouvel opus est fait de reprises country rock et de ballades tel que Promised land de Chuck Berry – à la différence des sessions à Memphis faites exclusivement de reprises de standards rock’n’roll -, mais aussi de 3 compositions originales, parfaitement assorties à l’ambiance sauvage des grands espaces que suggère cette musique, par Johnny : Je t’aime à l’infini, La première fois, Hey Lovely Lady.

Les chansons

La terre promise adapté par Michel Mallory du Promised Land de Chuck Berry (1964) : un pauvre garçon qui raconte son voyage de Norfolk, Virginie , à la « Terre Promise », Los Angeles, Californie, mentionnant diverses villes des états du Sud qu’il traverse son parcours. Il existe de nombreuses autres versions de cette chanson : Johnny Rivers, The Grateful Dead, Johnnie Allan, Dave Edmunds, Freddy Weller, Juicy Lucy,The Band, Elvis PresleyJames Taylor, Billy « Crash » Craddock, Meat Loaf, The Black Sorrows, WASP, Harry Dean Stanton, Jerry Lee Lewis. Eddy Mitchell enregistre également en 1975 à Nashville sa propre version, Une terre promise

En studio à Nashville, 25 février 1975.

Le 1er novembre 1975, dans l’emission TV Ring Parade, Johnny s’accompagne à la guitare

Palais des Sports 76

En 1979

Destination Vegas en 1996

Au stade de France 2009

Trianon en 2013 sur le Born Rocker Tour

En 2014 au Beacon Theatre

L’Histoire de Bobby MacGee adapté par Michel Mallory du Me and Bobby McGee de Kris Kristofferson et Fred Foster,  jouée pour la première fois par Roger Miller (169) mais dont la version la plus connue est celle de Janis Joplin (1970). Il existe de nombreuses autres versions de cette chanson : Gordon Lightfoot, Bill Haley & His Comets, Jerry Lee Lewis, The Grateful Dead, Johnny Cash, Lonnie Donegan, Joan Baez, LeAnn Rimes, Dolly Parton, Arlo Guthrie, Angela Kalule, Ima, … En français, elle est adaptée aussi pour Eddy Mitchell.

Je t’aime à l’infini de Michel Mallory et Johnny Hallyday

Hey Lovely Lady de Michel Mallory et Johnny Hallyday

le 21 juin 1975 a la télévision sans Numéro Un de Maritie et Gilbert Carpentier, émission diffusée pour la première fois, avec Johnny en vedette

Le 13 juillet 1975  a la television

C’est bon adapté par Michel Mallory du Rave On de Sonny West, Bill Tilgman et Norman Petty (1958). Elle sera enregistrée par Buddy HollyBruce Springsteen, Commander Cody and His Lost Planet Airmen , Status Quo, Steeleye SpanJohn Mellencamp, the Real Kids, Nitty Gritty Dirt Band, Rick Nelson, M. WardDenny Laine, Marshall Crenshaw, Julian Casablancas, Cliff Richard,  …

Les Larmes de Belinda adapté par Michel Mallory du Linda On My Mind de Conway Twitty (1975).

En studio à Nashville, 25 février 1975

Quand je reviendrai adapté par Michel Mallory du Got You On My Mind de Joe Thomas et Howard Biggs. La chanson a été enregistrée par John Greer et le Rhythm Rockers (1951). D’autres versions :  Hawkshaw HawkinsBuddy Morrow et His Orchestra,  Varetta Dillard, The Del RoyalsCookie et les CupcakesJerry Lee Lewis, Sleepy LaBeefCarol Channing et Webb Pierce, Jean ShephardWilliam Galison et Madeleine Peyroux, Eric Clapton, Delbert McClinton, …

La première fois de Michel Mallory et Johnny Hallyday

En studio à Nashville en février 1975

Tout ce que tu veux adapté par Michel Mallory du Baby You Got It de Ben James Peters, interprétée par Jack Ward

Reste avec moi cette nuit adapté par Long Chris du Help Me Make It Through the Night de Kris Kristofferson (1970). Le titre est aussi enregistré par Elvis Presley, Joan Baez, Gladys Knight & the Pips, Bryan Ferry, Jerry Lee Lewis qui enregistre une version bluesy, Sammi Smith dont l’enregistrement est le plus connu,  Lynn Anderson, Loretta Lynn, Olivia Newton-John, Andy Williams, Anne Murray, Skeeter Davis, Tammy Wynette, Dottie WestRay Price, Charlie PrideBilly Ray Cirus, Joe Simon, Johnny Cash et son épouse June Carter Cash, Jeannie C. RileyEngelbert HumperdinckJohn Holt, Bryan Adams, LeAnn Rimes … En français, elle est adaptée aussi pour Claude Valade

Promesses adapté par Michel Mallory du Burning Love écrite par Dennis Linde et enregistrée à l’origine par Arthur Alexander (1972). Rendu célèbre par Elvis Presley. Reprise par Mother’s Finest, Doctor & The Medics, Travis Tritt, Melissa Etheridge, Bruce Springsteen, Wynonna Judd, les 69 Eyes, Les résidents, Hellstomper, Eric Sardinas, Amanda Lear, …

La Ruée vers l’or adapté par Michel Mallory du You’re the One  écrite par Robert William Morrison et enregistrée par The Oak Ridge Boys (1977). Autres versions : Glen Campbell, …

Une fille sans importance adapté par Michel Mallory du Here Comes Everybody’s Baby de Ray Rachels chanté par Eddie Weaver

Paroles de la chanson La Terre promise

La terre brûle sous mes pieds

Et je ne sais, je ne sais pas m’arrêter

Oh, oui je vais où mes chansons m’entraînent

Et je ne fait que passer

Oh, oui je suis chez moi là où on m’aime

Ailleurs, ailleurs je suis un étranger

Oh, oui de trains en trains, de villes en villes

Je finirai bien par trouver

Oh, oui une autre ville, un autre hôtel

Et une autre fille à aimer

Et je ne me souviens plus d’elle

Et son nom je l’ai oublié

Oh, oui je cours toujours après l’amour

Mais la vie va me rattraper

Oh, oui la terre promise n’est pas toujours là

Où l’on croit bien la trouver

J’ai usé ma vie et mes bottes

Sur les routes du monde entier

Et j’ai chanté plus de chansons

Que vous en avez écoutés

Oh, oui j’ai cru trouver la terre promise

Quand j’ai cru rapporter l’amour

Mais j’y ai laisser ma chemise

Et je suis reparti un jour

Oh, oui de solitude en solitude

Je finirai bien par trouver

Avant de perdre l’habitude

De conjuguer le verbe aimer

Oh, oui la fille et la terre promise

Je cours je cours après depuis toujours

Oh, oui tant pis si je perds ma chemise

Si je peux y trouver l’amour

Oh oui la terre brûle sous mes pieds

Et je ne sais, je ne sais pas m’arrêter

Oh, oui je vais où mes chansons m’entraînent

Et je ne fait que passer

Oh, oui je suis chez moi là où on m’aime

Ailleurs, ailleurs je suis un étranger

Oh, oui de trains en trains, de villes en villes

Je finirai bien par trouver

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